Friday, September 3, 2010

Iran is Officially Murdering Gays !

Iran must STOP !
stop stoning "adultresses"
stop hanging homosexuals
stop curtailing human rights
stop censoring speech and all other means of expression

Stop NOW !


Il a 18 ans et il va être pendu - Prochoix, la revue pour le droit de choisir
Après Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à la lapidation pour adultère, l'Iran persiste et signe en condamnant à la pendaison un jeune homme soupçonné d'homosexualité. Les écrivains Philippe Besson et Gilles Leroy publient cet appel, rejoints par Jonathan Littell, Camille Laurens, Dominique Blanc, Alfredo Arias, Chantal Thomas, Arthur Dreyfus, Claude Lanzmann, Viviane Forrester, Marie Ndiaye, Atiq Rahimi, Isabelle Gallimard, Paul Otchakovsky-Laurens, Catherine Cusset, Benoît Legemble, Christophe Girard, André Glucksmann, Caroline Fourest, Alain Jakubowicz, Mathieu Vidard, Valentine Goby, Stéphane Bern, Christophe Hondelatte, Marilù Marini, Colette Kerber, Pascale Kramer, Arnaud Cathrine, Clara Dupont-Monod, Vincent Josse, Bertrand Delanoë.
Ebrahim Hamidi a dix-huit ans et il va mourir. Dans son pays, l'Iran, il a été reconnu coupable d'un crime abominé, de ceux qui condamnent à la pendaison. Ebrahim Hamidi serait homosexuel. Donc il doit mourir. Car si les juges de Téhéran n'hésitent pas à vouer à la lapidation une femme accusée d'adultère, ils livrent également au bourreau l'homme soupçonné de dormir dans le même lit que son semblable.
Cette seule perspective suffirait à nous horrifier, tant elle est contraire à la notion même d'humanité et nous laisse imaginer la terreur dans laquelle vivent les homosexuels iraniens, obligés de se taire, de mentir, de nier leur identité.
L'accusation aurait été montée de toutes pièces à la suite d'une rixe banale, les dénonciations faites par des tiers emprisonnés l'auraient été au prix de promesses de remise en liberté, les aveux d'Ebrahim extorqués sous la torture. Au cours de son procès, l'accusé n'a pas eu droit à la moindre représentation légale. Quant au verdict, il a été prononcé par un magistrat qui s'en est remis à son propre jugement, procédure utilisée lorsqu'il n'existe pas de preuve formelle. Le mois dernier, en un rebondissement spectaculaire, la « victime » présumée d'Ebrahim Hamidi a reconnu avoir porté contre lui de fausses accusations sous la pression de ses parents.
On pourrait croire que cette rétractation a entraîné l'annulation de la sentence. Pas du tout. Ebrahim Hamidi est toujours coupable, d'un « crime » qu'il n'a pas commis. Est-il homosexuel ou non ? Qu'importe. Il doit mourir.
Il le doit, pour que tous les « vrais homosexuels » continuent de se dissimuler et de subir la terreur en silence. Il le doit, pour qu'on comprenne que la justice iranienne ne peut pas se tromper. Et il va mourir, si nous ne nous mobilisons pas. Si nous ne réveillons pas les consciences. Si nous ne crions pas haut et fort et partout que cette condamnation est insupportable et qu'elle doit être cassée.
- jeudi 2 septembre 2010
-- Reproduction autorisée avec mention de la source : © http://www.prochoix.org/
Teen Faces Execution in Iran
By Michelle Garcia
"An 18-year-old Iranian is facing execution after being sentenced for sexually assaulting another man.
The sentence was handed down for Ebrahim Hamidi on June 21 by a provincial court, despite two rejections from the Iranian supreme court for the sentence. Gay Middle East calls the case against Hamidi "vague" and "unspecified" and says there is no evidence that Hamidi is gay, nor that he committed the crime.
According to the report, Hamidi's attorney has gone into hiding after a warrant for his arrest was issued. The execution has no set date and can happen at any time. "

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