Saturday, September 5, 2009

Financial Crisis IS Systemic

As speechwriter and thinker for Sarkozy in France dared to propound at his president's party seminar today, we can be sure that the financial crisis evidences a system without moral foundation that is no longer possible or tolerable. Traders produce nothing and enrich themselves from others' intelligence, form some kind of racket, an indecency public opinion should and will no longer tolerate. He sums up that this crisis is not a mere anecdote, but a serious matter revealing the faults in the financial capitalism system itself which must be remedied.

Le Monde.fr:

A Seignosse, Henri Guaino fait le procès du capitalisme financier
Sa présence n'est jamais fortuite. Henri Guaino, plume et boîte à idées de Nicolas Sarkozy était, samedi 5 septembre, l'invité du campus de l'UMP qui se tient à Seignosse dans les Landes. Pendant près d'une heure, à l'occasion d'un 'chat' sur le thème 'capitalisme une crise pour rien ?' M. Guaino a fait le procès du capitalisme financier, du dogme absolu du marché, du libre échangisme, du libéralisme et de 'la loi de la jungle, où ceux qui doivent crever, crèvent'. 'C'est un système qui n'a plus d'ancrage moral. Ce n'est plus possible, ni tolérable' s'est insurgé le conseiller du président de la République.
Il a réservé ses flèches aux traders "qui ne produisent pas grand chose et qui s'enrichissent sur l'intelligence des autres, c'est-à dire des entrepreneurs". "Il y a là une forme de racket" a-t-il dénoncé. Pour le conseiller de l'Elysée, la gravité de la crise bancaire et financière a "ouvert des failles dans l'opinion publique qui ne se refermeront pas". "L'indécence, a-t-il assuré, ne sera plus supportée car elle n'est plus supportable". Mais il a aussi stigmatisé les libéraux qui refusent de voir dans la crise une crise du capitalisme. "Il faut en finir avec la langue de bois, s'est emporté M. Guaino. Il ne s'agit pas d'un débat entre libéraux et anti-libéraux. Nous n'avons pas assisté à une crise des subprimes, c'est l'ensemble du système qui s'est déréglé. Il faut arrêter d'avoir une vision anecdotique de la crise financière".
Henri Guaino a paru douter de l'efficacité des mesures envisagées pour contrôler le bonus des traders. "Ce n'est jamais le type qui fait l'erreur qui paye. Même en instaurant un bonus-malus, celui qui fait la faute gardera l'argent qu'il a gagné avant." Pour M. Guaino, la crise que vient de traverser le monde est la conséquence d'une "perversion du capitalisme qui résulte de choix politiques et idéologiques parfaitement assumés à la fin des années 70". Face au capitalisme financier, M. Guaino défend le capitalisme des entrepreneurs. "Que Bill Gates ai gagné une fortune n'est pas un problème, car il n'a cessé de créer des valeurs pour tout le monde. Alors que les sommes gagnées par les traders ne sont justifiées par rien". La solution ? M. Guaino a esquissé, sans le nommer, le principe d'une taxe carbone à la frontière. "L'Europe ne défend pas assez ses entreprises", a-t-il conclu.
Sophie Landrin

No comments:

Post a Comment